L’isolation thermique et acoustique du bâtiment est désormais une préoccupation essentielle lors de la construction, et même en cas de rénovation. La raison est simple : la déperdition de chaleur fait l’objet d’un contrôle de plus en plus strict, du fait notamment des nouvelles réglementations thermiques – comme la RT2012. Au travers de cette publication, nous revenons sur les principales caractéristiques du simple, double et triple vitrage. Vous constaterez à quel point certaines références sont plus efficaces pour optimiser durablement l’énergie, et lutter contre les nuisances sonores.
Le simple vitrage
A l’heure actuelle, le simple vitrage n’est plus la référence systématiquement employée par les professionnels du bâtiment et les artisans. En cause : sa faible résistance thermique, et sa réputation de véritable « passoire » en la matière. Le simple vitrage était encore couramment employé il y a quelques années, avant d’être soumis à rude épreuve avec la première réglementation thermique de 1974. Au final, c’est la question du « transfert thermique » qui est en cause ici : une seule et unique vitre ne représente qu’une barrière très faible pour lutter contre les variations de températures à l’extérieur de la maison – été comme hiver. Par exemple, avec une température extérieure de 5°C, la température d’une vitre unique ne dépassera pas les 1°C à l’intérieur. Il en résulte au final un relatif inconfort, tant au niveau thermique qu’acoustique.
D’autres inconvénients surviennent avec le simple vitrage, comme par exemple des phénomènes de condensation. Phénomène physique tout à fait naturel par ailleurs, la condensation est le fruit de trois facteurs : le taux d’humidité, la ventilation et la température. On peut observer ce mécanisme la nuit, lorsque la température extérieure descend et que la quantité d’eau dans l’air augmente, du fait de la respiration. Cette vapeur d’eau se dépose alors sur les parois les plus froides, comme le simple vitrage. Ainsi, si vous constatez de la condensation sur l’une de vos parois intérieures, c’est le signe que vous avez affaire à un vitrage peu isolant.
Si vous souhaitez améliorer les performances de votre vitrage simple mais que vous n’avez pas encore le budget nécessaire pour la pose d’un double vitrage, il vous sera conseillé par exemple d’opter pour un film réputé isolant. Très à la mode, des films contribuent à diminuer les pertes par rayonnement de la pièce. Mais l’impact est souvent très faible, de telle sorte que les films ne peuvent se substituer indéfiniment à un équipement plus performant. Si vous souhaitez changer votre vitre simple vitrage par une vitre plus isolante, n’hésitez à consulter un vitrier sur Nice : groupepremier.fr/miroiterie-nice-vitrerie/
Le double vitrage
Le double vitrage peut être considéré, à l’heure actuelle, comme un véritable standard en matière d’isolation. La pose d’un double vitrage est un geste à la fois économique et écologique : vous consommez moins d’énergie pour chauffer la maison (de 10 et jusqu’à 15% d’énergie !), et la sensation de froid dans votre intérieur est immédiatement réduite.
Le principe du double vitrage est contenu dans son appellation : vous disposez de deux vitres isolées par un vide rempli d’air ou de gaz. Cette technique vise à renforcer l’isolation, de telle sorte que les gaz employés ne conduisent pas la chaleur. Pour bien choisir votre double-vitrage, veillez à observer le coefficient UW, qui définit la performance thermique de votre équipement – autrement dit, sa capacité à retenir la température intérieure. Plus cet indice est bas, plus la performance du double-vitrage sera élevée, et plus vous serez susceptible de faire des économies d’énergie.
Le seul inconvénient notable du double-vitrage est son coût, surtout lorsque vous devez installer plusieurs équipements en même temps. Pour aider les particuliers et prendre en charge une partie des coûts d’achat, l’État a mis en place plusieurs dispositifs d’aides comme la prime CEE, le crédit impôt transition énergétique ou encore l’éco-prêt à taux zéro.
Le triple vitrage
Pour le moment, le double vitrage reste la norme, que ce soit dans la construction neuve comme en rénovation. De fait, l’arrivée progressive de nouveaux équipements comme le triple vitrage tarde à se faire une place. Cependant, les atouts du triple vitrage sont indéniables, et offrent par exemple la meilleure isolation thermique possible. Réputé plus épais et plus lourd (comptez la plupart du temps une augmentation de 50% de la masse par rapport à du double vitrage), le triple vitrage limite également les apports solaires – en d’autres termes, il apporte moins de chaleur dans la maison. Concrètement, le triple vitrage est constitué de 3 couches de verre entre lesquelles on injecte (comme pour le double-vitrage) un gaz jouant un rôle isolant. Au final, les performances de cet équipement sont naturellement plus importantes que le double vitrage, avec cependant une isolation acoustique similaire.
Pour ce qui concerne le coût de l’équipement proprement dit, vous ne serez pas surpris d’apprendre que le triple vitrage est plus onéreux que son homologue. Pour les mêmes dimensions, on estime ainsi qu’un triple vitrage coûte entre 60 et 80% plus cher qu’un double vitrage. Pour réaliser le meilleur investissement possible, n’hésitez pas à faire établir plusieurs devis de façon à chiffrer précisément votre projet. De même, pour obtenir toutes les aides possibles ainsi qu’une certaine qualité, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un artisan certifié RGE Qualibat (Reconnu Garant de l’Environnement).
Nous venons de consulter ensemble les principales qualités des équipements d’isolation thermique existants. Comme vous pouvez le constater, avec l’évolution de la réglementation thermique et des préoccupations liées à l’environnement, le vitrage a progressivement évolué pour offrir des performances thermiques supérieures. Le principal inconvénient réside toutefois dans le prix d’achat et le coût de l’installation par un artisan qualifié. Notez cependant que l’État peut intervenir pour les ménages les plus modestes, et accéder à une demande d’aide ou de subvention. Certaines aides, cumulables, vous permettent ainsi de combler le coût d’achat des fenêtres à hauteur de 80%